trucs et astuces Une pincée de SEL dans la vie locale Échanger un ourlet de pantalon contre la pose d’une étagère, voilà grosso modo le principe du Système d’échange Locale, une initiative qui se multiplie depuis quelques années. C’est en 1995 que le premier SEL a débarqué en France. Aujourd’hui, on en compte plus de 600 sur le territoire. Le principe du Système d’Echange Local est simple : on oublie l’argent et on s’échange des services, des savoirs ou des objets. Pour exister, le SEL doit être constitué en association afin de cadrer et organiser son fonctionnement. En guise d’adhésion, une contribution financière est souvent demandée afin de permettre le financement d’outils de communication ou la mise en place de temps d’échanges par exemple. Une fois adhérent au SEL de son quartier ou de sa commune, le nouveau bénévole peut proposer ses talents et compétences en matière de bricolage, informatique, couture ou encore cuisine. Il peut également faire des dons de livres ou de tout autre objet. Ces dons et services peuvent être publiés sur un bulletin envoyé aux adhérents ou sur un site internet dédié au SEL en question. En échange, l’adhérent recevra le service d’un autre adhérent, un cours d’espagnol, un co-voiturage ou encore des conseils en jardinage. La solidarité, une monnaie d'échange Avec les SEL, la richesse se compte désormais dans les talents et la solidarité de chacun. Tout le monde peut proposer un service. C’est ainsi que Chantal pourra faire l’ourlet de Danielle qui pourra à son tour aider JeanPierre à tailler son rosier et ce dernier emmènera Pierre à son rendez-vous médical. Outre les petits services, le SEL est aussi l’occasion de créer du lien et rehausser le goût de son quotidien ! Marie Blanchard
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