tue une vraie richesse. Pour autant, il ne s’agit pas d’une vie en collectivité à proprement parler, chacun disposant de son propre logement. Seuls quelques locataires (versement d’une redevance mensuelle) et associés de la société, qui porte le financement du projet en espaces ou services sont mis en levant des fonds par commun : une salle commune, un emprunt collectif et un jardin ou un potager, une Créer des apports individuels. laverie, un logement ou une chambre pour amis, une voiture, etc. Autant d’aménagements qui permettent de créer du lien, mais aussi de réaliser des écono- un lieu de vie convivial La Société d’Attribution et d’Autopromotion est plus proche du modèle de l’accession à la mies substantielles. propriété. Les familles associées doivent apporter l’intégralité des fonds, le plus Concrètement, souvent grâce à des prêts individuels. comment ça marche ? Une fois l’immeuble construit, la société Depuis 2014, l’habitat participatif est peut ou non perdurer pour la gestion de encadré par la loi ALUR qui a créé l’immeuble. À noter que de plus en plus deux nouvelles formes juridiques : la de projets sont menés en partenariat Coopérative d’habitants et la Société avec des organismes HLM, selon les d’Attr ibution et d’Autopromotion. modalités classiques de l’accession Dans le cas de la Coopérative sociale ou du locatif social, mais d’habitants, la propriété est collective. avec une méthodologie permettant Les coopérateurs sont donc à la fois d’associer les habitants en amont. CLIMATS n°98 octobre // 18
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