Quel coût et quels bénéfices ? Outre l’adhésion à l’association gestionnaire (10 à 15 € en moyenne), participer à un jardin partagé ne coûte pas cher. La plupart du temps, les plants et les semences sont glanés ici et là, les outils mis en commun par les usagers, et l’eau de pluie récupérée pour l’arrosage. En outre, afin de limiter l’usage de cette dernière, les jardins partagés favorisent la permaculture, qui met en avant le paillage des sols pour limiter l’évaporation de l’eau. En plus des kilos de fruits et légumes récoltés, qui font réaliser quelques économies, les jardins partagés permettent de passer du temps dans la nature, au contact de la terre, et de faire de belles rencontres, autour de valeurs de partage et d’échange. « Cette année, j’ai récolté des fèves, des petits pois, des pommes de terre, des blettes, des tomates, des patates douces et de la ciboulette. J’estime le tout à environ 50 €, ce qui ne va pas chercher très loin ! Ce sont plus le plaisir de faire pousser soi-même ses légumes et d’échanger avec les autres jardiniers qui me motivent » explique Jacques Prince, 76 ans, qui dispose d’une parcelle de 13 m2 aux Jardins de Bacchus à Bordeaux. C. Bouc
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