juridique Héritage et succession, comment protéger ses enfants ? Avez-vous déjà pensé à votre succession ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est jamais trop tôt pour se pencher sur la question. En effet, plus on anticipe et plus on a de possibilités de minimiser les droits de succession qu’auront à payer les héritiers. Succession ou donation : que dit le droit français ? Les 2 offrent la possibilité de transmettre un patrimoine. La donation dite « de son vivant » est réalisée par une personne qui souhaite transmettre des biens avant son décès. La succession ou l'héritage se fait après le décès. Si vous bénéficiez d'une donation ou d'une succession, ou comptez en faire bénéficier un parent, une déclaration est à établir aux services des Impôts avec paiement de droits sous certaines conditions. En cas de succession, le droit français protège systématiquement les enfants, sauf cas particulier comme l’indignité (lorsqu’un enfant a tenté de tuer son parent par exemple). Toutefois, lorsque survient un décès, les intérêts des enfants et du conjoint sont souvent mis en concurrence, notamment dans les familles recomposées, avec des enfants nés d’une première union. Les différentes options Pour effectuer une donation de son vivant, différentes possibilités existent pour soulager les démarches des héritiers. La donation simple est la plus connue. Il est possible de transmettre jusqu’à 100 000 € (en argent ou en bien matériel) à chaque enfant tous les 15 ans en étant exonéré d’impôt. Cette somme peut être versée par chaque parent individuellement.
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