qui renseignent sur la composition des produits. Pour cela, il vous suffit de scanner leur code-barre avec l’appareil photo de votre smartphone. L’application la plus connue est Yuka. Elle articule l’évaluation des denrées autour de trois critères : la qualité nutritionnelle compte pour 60 %, la présence ou non d’additifs pour 30 % et la dimension biologique du produit pour 10 %. Les produits sont notés sur 100 et accompagnés d’un code couleur allant du vert foncé quand le produit est bon au rouge lorsqu’il est médiocre. Dans ce cas, l’application vous suggère un ou plusieurs produits alternatifs. L’application Open Food Facts permet quant à elle de sélectionner les produits alimentaires « bons pour vous et pour la planète ». Outre le Nutri-Score, elle donne le score « Nova » informant sur le degré de transformation des aliments et l’Eco-Score qui permet de noter leur impact sur l’environnement. Enfin, l’application Siga permet de trouver les produits alimentaires les moins transformés, grâce à un score allant de 1 à 7, 1 correspondant à un produit non transformé, 7 à un produit ultra- transformé à limiter. Claire Bouc Pour résumer… Voici le TOP 5 des aliments trafiqués dont il faut attentivement vérifier composition et provenance ! 1. L’huile d’olive Les huiles d’olive frelatées sont coupées avec d’autres huiles, méfiez-vous ! 2. Le lait Soumis à de nom- breuses fraudes, il est lui aussi coupé à l’eau, vendu comme écrémé alors qu’il est seulement demi- écrémé, ou vanté pour des enrichisse- ments en vitamine D mensongers. 3. Le miel… …des supermarchés bien sûr ! Souvent importé d’Asie, il n’est pas rare qu’il soit éga- lement coupé à l’eau, aux antibiotiques ou encore aux sirops de glucose et fructose liquides. 4. Le safran Cette épice coûteuse est souvent falsifiée par des algues ou des pétales de carthame séchés (pour les fila- ments) et la poudre est coupée à la craie ou au curcuma. 5. Le poisson Les étiquetages sont parfois mensongers, avec notamment de fausses provenances.
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